Déclaration de pharmacovigilance / Addictovigilance / Ordonnance falsifiée

Déclarer un effet indésirable, un cas d'addictovigilance, une ordonnance falsifiée :

POURQUOI DÉCLARER ?

Tous les risques liés à l’utilisation d’un médicament ne peuvent être mis en évidence avant la mise sur le marché notamment par les études cliniques pré-AMM. C’est encore moins le cas pour l’usage de drogues. Ainsi, la déclaration obligatoire des effets indésirables médicamenteux ou des complications relatives à l’usage de drogues ou au mésusage de médicaments, respectivement aux centres de pharmacovigilance (CRPV) et d’addictovigilance (CEIP) de l’ANSM permet par un processus continu de recueil et d’évaluation d’exercer une surveillance de la sécurité d’emploi et du bon usage des médicaments, de diminuer et de prévenir les risques liés à leur utilisation par la mise en place d’actions correctives ou préventives et enfin de participer à la réduction des risques et des dommages liés aux drogues.

Afin de faciliter ce processus de déclaration par les professionnels de santé et les usagers du système de santé, les centres de pharmacovigilance et d’addictovigilance du CHU de Clermont-Ferrand en charge du territoire auvergnat (départements Puy de Dôme, Allier, Cantal, Haute Loire) vous proposent une procédure de télédéclaration commune plus simple et plus rapide.

L’objectif final est de transmettre ces complications dans une banque nationale puis européenne de pharmacovigilance (sans communication des coordonnées du déclarant et en respectant l’anonymat du patient).

QUOI DÉCLARER ?

  • Tous les effets indésirables (non grave, grave ou inattendu) survenus lors de la prise d’un médicament (avec ou sans prescription), dont les comportements d’abus et d’addiction et leurs complications. Dès que l’on soupçonne un lien entre la substance et l’effet indésirable même s’il n’est pas certain.
  • Toutes les complications relatives à l’usage d’une drogue, dont les effets inattendus et ceux relatifs aux nouveaux produits de synthèse. Dès que l’on soupçonne un lien entre la drogue et la complication même s’il n’est pas certain.